C’est certain, il y a eu un avant et il y aura un après COVID-19. En plus d’une crise sanitaire, ce virus a engendré un bouleversement du secteur événementiel qui doit se renouveler de toute urgence. La filière est bien consciente que la manière d’organiser les événements de demain ne sera pas celle d’hier. Alors, quel avenir pour les événements d’entreprise ? 

Une digitalisation accrue

C’est clair : les outils digitaux nous ont, à tous, permis de nous adapter à cette crise sans précédente et de démontrer leur puissance. Grâce à des agendas moins saturés, les webinars ont pris leur envol. 

C’est certain, l’événement de demain sera plus digital ! En plus de développer l’audience et de donner accès à des speakers de qualité sans sortir de chez soi, les plateformes de livestream permettent également de créer de l’engagement dès le début du parcours client. Il est possible d’imaginer des interactions en ligne en tous genres : des jeux, des partages, des animations en réalité virtuelle…. Seule l’imagination à ses limites.

Hub & spoke : une autre forme de digitalisation

Quand on parle d’événement digital, on pense à une personne devant son écran visionnant un orateur. Or, il existe de nombre types d’événements digitaux comme des tables rondes à distance… Le Hub & spoke est un autre format : il s’agit de scinder l’audience en petits groupes sur un territoire donné. Ces petits groupes sont dans des salles connectées et interagissent entre eux tout au long de l’événement. Ce nouveau format permet de développer la convivialité et le networking à échelle réduite tout en organisant des événements de grande ampleur.

Qui dit digitalisation dit démocratisation des prix et réduction des émissions en CO2?

Il est certain que passer en mode digital supprime certaines dépenses comme celles inhérentes au catering, à la location d’un site et à l’aménagement de ce dernier. De plus, la digitalisation permet, comme dit précédemment l’accès à des speakers vedettes à un tarif plus abordable, ces derniers ne devant pas se déplacer. Les événements digitaux n’ont également pas à se soucier des embouteillages, de la durée du déplacement, des moyens de transport… et du gaspillage alimentaire. Reste la pollution digitale.

Mais, le digital à ses limites

On le sait et on l’a tous ressenti : le digital épuise. Le phénomène n’est pas nouveau et est étudié depuis 2014 par de nombreux chercheurs. L’absence de langage non-verbal, les interruptions intempestives dues à des problèmes de réseaux ou encore les réunions cacophoniques qui impliquent de trop nombreuses personnes ont la fâcheuse tendance à saturer notre cerveau. Ainsi, les événements digitaux ont beaucoup d’avantages mais ils doivent être organisé avec soin. L’orateur doit être préparé (tout en sachant que parler devant une caméra est un exercice totalement différent que de s’entretenir avec une audience physique), les supports de présentation doivent être soignés et les moyens techniques doivent être testés et re-testés afin de ne pas faire défaut et d’offrir l’expérience la plus agréable possible à l’audience.

Des mesures d’hygiène accrue 

Bien qu’à l’heure où est écrit cet article, aucune directive n’ait encore été donnée, nous savons que certaines mesures devront être prises pour organiser les prochains événements.

Afin de rassurer son audience, il sera nécessaire de prendre toutes les précautions possibles comme le rappel des gestes barrière ou une mise en place spécifique permettant de limiter la proximité.

Vive le contact humain  et notre crémant luxembourgeois !

Même s’il est certain que de nombreux événements seront réalisés digitalement, là où le networking est essentiel, les événements physiques perdureront. L’être humain est un être social qui a besoin d’interactions avec d’autres êtres humains. Et ce n’est pas pour rien que les meilleures ventes et les meilleurs accords se font autour d’une table et d’un petit verre.

Ce confinement et cette distanciation sociale nous ont encore plus montrés à quel point nous avons besoin des relations humaines. Fort de ce constat, il est certain que l’événement a encore de beaux jours devant lui, même s’il peut profiter des possibilités du digital. C’est une question de dosage.

Nettt Thines
Conseil en communication
Mediation SA

 
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